lévrier galgo

Je sais que le galgo n'est pas la seule race de lévriers à être martyrisé dans son pays d'origine, mais j'ai une attirance pour ce grand lévrier ; je trouve les noirs superbes ... il est vrai que je regarde souvent les chiens proposés à l'adoption par Lévriers sans Frontières mais je pense que ça n'est pas le moment... et peut-être que ça ne le sera jamais, aller savoir... et puis étant en appart je ne rentre pas dans les critères.


BB est intervenus, hélas sans succès, pour soutenir la cause des Galgos espagnols

un tel regard donne envie de lui faire des bisous

Oh oui, son regard nous en raconte des choses à celui-ci...

Il est craquant ce galguito, non ?
A adopter via LSF... il a un regard de coquin

Il a grandi, est toujours en famille d'acceuil parce qu'évidemment il est noir. Mais qu'est ce qu'il est beau... comme tous les galgo noirs 

J'adore ses grandes oreilles

C'est pas croyable qu'une beauté pareille ne rencontre pas son maître...pas croyable !

Oui le second Arau je crois à faillit me faire craquer.. il est magnifique.. Je l'ai regardé je ne sais combien de fois..  

Les galguitos ma cops de Tours m'en a parlé ce matin Mais comme j'ai dit sur l'autre post, un galguito c'est hyper énergique  !!.. du moins il parait, je n'en ai jamais eu. Les bébés whip sont peut être pareils

Il faut arrêter de me montrer des galgo noirs..  Si j'avais moins d'éthique j'aurais foncé prendre un whip noir.. Mais j'adopte pour les loulous en premier, pas pour moi, donc le physique est secondaire. Je trouve les lévriers noirs à tomber.. avec la brillance de la robe on voit tous les muscles se dessiner sous la peau et c'est sublime.
J'avais vu un whip noir au parc.. trop beau..

Vi, j'aurais adoré que Looping soit noir, mais pour Jo c'était pareil, je n'ai pas du tout choisi le physique. Je sais qu'une fois qu'ils sont là je les aime du plus profond de mon coeur et ils sont magnifiques et parfaits juste comme ils sont  

N'est ce pas Michèle ?

Ouich...

un moment que je ne suis pas venue et voila qu'on parle de galguitos supers énergiques ? ben quoi depuis quand, pour avoir eux deux bébés galgos j'ai plutôt envie de dire qu'ils sont reposants !! mais si mais si, il suffit qu'ils aient une bonne promenade des jeux et ils dorment comme des anges, non vraiment à coté des dobs c'est une plaisanterie, je vous jure, le galgo n'est pas un chien endurant, alors pour peu qu'on prenne soin de le laisser se défouler aucun problème, j'ai toujours été un peu agacée par ces assos qui le présentent comme des tornades, non non pas d'accord, je peux aussi vous dire que les ados sont cools également, têtus certes, mais pas de rébellion ingérable, pas du tout, eux c'est plutôt le genre "hein quoi tu parles quelle langue là" ou alors ils restent stoïques tandis que nous nous énervons comme des puces sur un boisseau de bois, avis aux amateurs, les bébés, noirs sont juste des splendeurs d'élégance,lancez vous, avec eux c'est un monde de douceur et de joie, teintée parfois de la mélancolie propre aux galgos... les whippets je ne sais pas
les bébés noirs mâles partent beaucoup moins, (raison pour laquelle j'ai adopté mon Igor, personne n'a jamais fait de demande pour lui, mais pour sa sœur ah la la) on croit toujours que les femelles sont plus, plus plus, plus rien du tout !! les mâles noirs sont des amours, il y en a actuellement sur "une histoire de galgo" punaises qu'ils sont Beauuuuuux bon je me calme

Ah ben voilà, encore une idiotie colportée par certaines assoces. Je l'ai lu je ne sais combien de fois donc j'y croyais moi aussi comme une imbécile.

Comme quoi, rien ne vaut le vécu, merci beaucoup de ton témoignage

Suis super contente d'apprendre qu'ils ont ce caractère dès petit, parfaits dès la naissance quoi

Par contre endurants ils le sont quand même je trouve enfin si j'en juge par Peter. Pas exubérant ou avec une énergie folle non, mais il avale des kilomètres avec bonheur. Même du haut de ses 13 ans il n'en a quasi jamais assez, il baladerait des heures. Le seul truc qui le ralentisse est la chaleur. Car même les haltes ça le gave, au bout d'un moment il va me faire des "humf humf" pour me dire "bon tu bouges ?"  

hey hey teatime, je fais la comparaison avec les dobbys, une birdie et ma petite pod, donc je maintiens à coté les galgos sont des petits "bourgeois" ils courent un peu mais leur activité est très maitrisée ^^ ils vont suivre oui, mais sans faire de zèle, Peter est une force de la nature, je suis admirative de voir qu'à 13 ans il soit toujours aussi ardent, mais il a toujours du être ainsi, chanceuse va, ma grande blonde à 5 ans est vraiment cool, elle l'a même dit à une communicatrice, " moi le sport, c'est pas mon truc du tout" je confirme. Combien de fois me suit elle juste derrière, je ne risque pas de la perdre de vue, Igor lui est un peu plus vif, il fait une ou deux courses très intenses puis il muse, tranquille, non vraiment il ne faut pas avoir peur d'adopter un galgo, ce sont des compagnons charmants et pour l'avoir découvert grâce à eux, ils nous font entrer dans un monde de douceur et d'apaisement, pourtant, quand on sait d'où ils viennent..

Pour ce qui est de ces assos qui par ces commentaires font plus de mal que de bien, j'ai souvent eu le sentiment qu'il y avait une forme de snobisme, comme quoi le galgo était un chien totalement à part, à la limite on pourrait se demander s'il fait encore partie de la race canine parfois, ils ont ce quelque chose d'indéfinissable qui nous prend aux tripes, mais ne jamais oublier qu'ils sont des chiens et non des terreurs, des tornades, que sais je encore tss.

On voit le même comportement avec les podencos, mais eux dans le pire sens du terme, après on s'étonne qu'ils soient moins adoptés, il faut parfois avoir un grain pour oser adopter un de ces lévriers que pour ma part je trouve exceptionnels.

Bon je m'égare de nouveau tout le monde dort il fait trop chaud et pour les dobbys et pour mes espagnols, bonne journée à toutes !!

Je le trouve superbe. Il arrivera en France mi septembre avec LSF ... mais c'est visiblement un trauma en plus d'avoir eu les 2 pattes avant fracturée. Mon dieu, ce regard... il me fait craquer.


https://www.levriers-sans-frontieres.com/nuico-m/


qu'est-ce qui vous a fait penser que vous parviendriez à rendre heureux ou essayer de rendre heureux un trauma ? parce que Michèle et Chantal, vous avez maintenant l'expérience, mais il a bien fallu commencer en étant novice en la matière...

Pour moi, à chaque fois, c'était une adoption inattendue, il fallait réagir tout de suite, répondre présent dans une situation d'urgence absolue: Tonio était quasi mourant, c'était un squelette, Oslo faisait la grève de la faim, là, c'est le refuge qui m'a appelée en me disant "il va nous claquer entre les mains" (je cite) !!!
Je ne peux pas dire que je m'étais préparée à adopter un trauma, ni un autre l'année suivante. Ca non.

La première chose que je me suis dite devant Tonio, c'est " Pas la peine de continuer à militer pour que les gens adoptent un chien si toi même tu lui tournes le dos. Tu le prends, à la guerre comme à la guerre, ou tu démissionnes définitivement, et tu la boucles".

Oui...je suis très radicale !!!

Idem pour Oslo.

La seconde chose, fondatrice, qui m'a conduite à la réussite de ces adoptions, c'est: "sois humble, oublies tout ce que tu crois savoir, efface toi devant cet animal, regarde le, échange du non verbal, protège le comme une lionne, soigne le, donne lui la paix, approche le avec respect comme un petit animal sauvage. FAIS TOI ADOPTER PAR LUI." Et non l'inverse. C'est important.

Oui...j'ai oublié de dire: ce galgo, celui de la photo, est sublime. SUBLIME !

Oui carrément sublimissime le bonhomme.. il est à tomber..

Pour ce qui est du coté trauma, chez moi ils sont venus comme ça, je n'ai pas choisi du tout, je ne savais rien de leur mental. Je sais depuis que les loulous ne viennent pas chez nous par hasard. Tout s'est mis en place en fait pour me permettre de les accueillir l'un après l'autre, du moins trauma au trauma le plus profond.

Avant Peter j'avais adopté un Golden qui s'était révélé hyper peureux et soumis. J'avais donc fait comme je fais toujours, j'étais allée à la pêche aux connaissances. A l'époque c'était surtout les bouquins qui permettaient d'avoir des infos, donc j'avais pris plusieurs livres sur la psycho canine (entre autres). Plusieurs sources sont toujours préférables et comme le sujet me passionnait j'étais bien heureuse de pouvoir en lire de différents auteurs et avec différentes approches. Ca avait payé très rapidement avec Olaf, en quelques semaines il avait totalement changé de comportement mais chez lui le trauma était très léger et il n'avait qu'un an. Malgré tout j'avais vu que j'étais dans la bonne attitude et avais acquis les bons réflexes.

Donc quand Peter est arrivé j'avais les bases qui me permettaient d'avoir avec lui le comportement adéquat. C'est idiot mais ça passe par de petites choses toutes bêtes à appliquer dès le départ comme comment et quand caresser un chien.. le regarder..  J'ai bien sûr relu mes bouquins et suis allée sur internet en plus pour pouvoir avoir également des infos et des échanges avec des personnes ayant déjà eu des traumas. Car il y avait aussi tout le coté "sécurisation" de l'environnement à apprendre.

Pour Pedra le deuxième jour j'avoue que je me suis vraiment posé la question de "vais-je être à la hauteur".. Donc recherches à nouveau sur le sujet du syndrôme de privation aussi et là heureusement que je sais rester objective et optimiste, parce qu'on lit beaucoup de bêtises sur le sujet. Le forum de mon ancienne assoce m'a été d'une grande aide aussi car en plus des infos j'avais des encouragements, du soutien, les jours ou c'était plus difficile. L'expérience des autres me permettait de me projeter et c'est hyper bénéfique de pouvoir avoir une vision de l'avenir possible quand on a l'impression de stagner voire de reculer. Les filles étaient formidables.. j'ai toujours des contacts avec certaines, mon amie de Tours en fait partie d'ailleurs. Les fofo sont vraiment formidables pour tout ce qui est échange de connaissances et soutien.

Peter en une semaine nous a fait confiance. Pour le reste des humains cela a pris des mois rien que pour arriver à en croiser de près et des années pour qu'il arrive à aller de lui même renifler un inconnu. Là après 9 ans il est quasi zen, même s'il garde une méfiance envers certains hommes et surtout envers les enfants. Il ne restera pas non plus à coté de quelqu'un qui allume une cigarette, cette peur n'est jamais passée. Mais comme personne ne fume chez nous je n'ai jamais (pu ni voulu) travailler ce coté là.

Pedra avait appris à apprivoiser tout ce qui l'entourait, elle a été heureuse ensuite et jouissait du bonheur des promenades où que ce soit du moment qu'on était là. Mais elle n'a jamais pu vaincre la peur des humains. Elle restait méfiante et s'en allait dès qu'un inconnu essayait de la caresser et la foule dense était restée stressante aussi. Elle n'est jamais allée d'elle même vers d'autres humains que ceux de sa famille. Mais ça j'avoue que c'était secondaire pour moi, je voulais qu'elle puisse être heureuse dans la vie de tous les jours et qu'elle ait suffisamment confiance pour pouvoir avoir une vie de toutou quasi normale.

Puis il y a un facteur déterminant dans cette "rééducation": la présence d'un chien équilibré. C'est LA chose la plus importante et celle qui va faire que le trauma aura un point de repère canin qui lui dira non seulement que l'humain de la famille semble équilibré lui même, qu'on peut lui faire confiance, mais aussi que l'on peut rester zen face aux autres deux pattes et qu'en plus il y a un allié sûr en cas de coup dur.

Perso si je devais placer un trauma c'est ce que je regarderais en premier. Un chien équilibré est souvent gage d'un humain qui l'est aussi et la meilleure "béquille" qui soit pour un trauma.

Donc voilà, je n'ai pas eu à me poser de question non plus.. ils sont venus comme ça et comme j'ai adoré découvrir leur monde, me documenter sur la psycho canine et ensuite mettre en pratique ben ça n'a été que du bonheur de les voir évoluer. Chaque progrès est source d'une joie intense, immense. Il y a bien sûr l'autre coté, celui des régressions toujours possibles et même quelquefois nécessaires et de toutes les choses moins positives, plus contraignantes, mais je n'échangerais toutes ces années pour rien au monde.
Mais c'est un ressenti tout personnel et je pense que tout bêtement je suis faite pour ça. Au boulot c'est pareil, je passe une grande partie de mon temps à déstresser des patients. C'est quelque chose que j'adore faire.

C'est d'ailleurs le truc important et le maitre mot avec les traumas : la zénitude.. et il faut tout mettre en place pour qu'on le soit soi même le plus possible, dedans comme dehors. Les loulous voient et surtout ressentent tout et c'est surtout par là que la rééducation doit se faire. Tu es du genre à être hyper protectrice, moi aussi     et c'est très bien en fait car on pense à tout ce qui pourrait arriver et on anticipe, c'est le petit plus. Mais du coup on serait du genre à stresser.. donc j'avais tout mis en place pour ne pas avoir à penser à la sécurité dedans et en promenade, car stress = danger et pour un trauma c'est le truc à éviter à tout prix si on veut qu'il puisse progresser. Il faut qu'il sente que son humain est zen et sûr de lui, c'est primordial.

Bon j'arrête là, j'ai encore fait un roman  

Ce n'est pas un roman, c'est un récit juste et sincère de ce genre de situation.

Je partage tes points de vue, surtout celui d'avoir déjà un chien équilibré et bien dans sa peau, car c'est lui qui fera presque tout, en tout cas beaucoup...chez moi aussi, j'avais déjà deux whippets adorables, qui ont accueilli les nouveaux avec la zénitude d'une communauté de hippies ! Ce sont eux les premières références pour un chien nouveau, trauma ou pas d'ailleurs.

Je me dis que j'ai l'environnement adéqua pour un trauma : un lévrier très ėquilibré et heureux de vivre (et qui communique sa joie), pas dominant, sociable, un environnement calme, chez moi j'ai de la place, des chats apaisés et apaisants, un petit cocon où personne ne crie ni ne s'énerve mais c'est sur moi que je m'interroge. Je me dis aussi qu'un tel chien peut amener aussi à travailler sur soi pour acquérir une "zénitude" que l'on a pas forcément. Le chien peut nous apporter quelquechose comme nous le lui apportons

Oui Nath.
Perso, je ne doute pas de toi, ni de ta maisonnée…tu as toutes les qualités pour être digne de te voir confier un lévrier en détresse un jour.

Tiens, si tu n'habitais pas si loin, je te refilerais bien mes guignols quelques jours pour partir en voyage !!! C'est tout dire !
Non...je rigole...mais c'est uniquement parce que mes whippets et les chats…"c'est pas ça".

Ce que tu dis me fait plaisir 

C'est exactement ça Nath, je l'ai vécu avec mes loulous et avec plus d'un patient, surtout ceux en fin de vie.

Tout ce qu'on apporte et reçoit lors d'un travail d'échange nous fait faire un travail sur nous mêmes.
Avec les personnes en fin de vie il faut être soi même totalement si on veut pouvoir leur apporter quelque chose car ils n'ont pas de temps à perdre avec de faux semblants et ne se livrent que s'ils sentent qu'ils peuvent être en confiance, que la relation va être "vraie".

C'est exactement le même processus avec un loulou.. aucun faux semblant permis, il faut être soi même car le loulou ressent tout. Pour arriver à apporter ce dont le chien à besoin il faut travailler sur soi même pour être capable de lui donner ce qui lui faut si ce n'est pas le cas d'emblée.

Je suis comme toi je te l'ai dit, du genre à anticiper tout ce qui pourrait aller de travers, alors j'ai dû travailler la zénitude et la confiance moi aussi. J'ai réussi en anticipant beaucoup surtout coté sécurité.. longe même à l'intérieur au début, double attache, attache dans la voiture avec relais avant la sortie, sas dans la maison (on ouvre une porte sur l'extérieur que si l'autre est fermée) fenêtres en oscillant battant uniquement et j'ai formé ma maisonnée à respecter ces consignes (le plus stressant). Une fois le coté sécurité assuré on a l'esprit libre pour faire le boulot de mise en confiance car on est zen soi même.

Se faire aider aussi si on sent qu'on coince quelque part. Avec Peter j'avais du mal à entrer dans les magasins, restaurants etc.. (endroits clos avec beaucoup d'humains). Il était terrorisé et le voir ainsi me mettait mal à l'aise car je m'en voulais de lui imposer cela, je ne m'en donnais pas le droit. J'ai été voir une éducatrice et nous avons bossé ce point.. elle me disait "allez y et c'est tout, il vous suivra".. ben oui.. il me suivait. J'avais juste, moi, eu besoin que quelqu'un me pousse aux fesses. Quelquefois on bloque inconsciemment sur quelque chose. Pour moi la première réaction "violente" de Peter avait mis un blocage. Quand on les aime, instinctivement on a pas envie de leur imposer des choses pas sympas.. mais c'est un petit mal pour un grand bien, car une fois rassurés sur la non dangerosité du monde ils vivent heureux et paisibles. C'est un très beau cadeau à leur faire.. et à se faire à soi.

En aidant les autres on s'aide soi aussi c'est vrai, on comprend beaucoup de choses sur soi même et on fait pas mal de ménage  
Tu es merveilleuse de deviner tout cela avant même d'y être confrontée  

En fait, ce qui peut faire peur avec un trauma, c'est qu'il oblige à sortir de sa zone de confort.... trop se poser de questions à savoir comment va se passer le quotidien, trop anticiper, n'est peut-être pas la solution. 
En ce moment, dans telle ou telle situation, je me dis "comment se passerait cette promenade, cette sortie, avec un deuxième chien, craintif de surcroit. Là je pars travailler et s'il y a un gros bruit soudain dans l'immeuble ou dehors quand je ne suis pas là, comment ça va se passer." 
Mais d'après ce que j'ai compris, c'est, en premier lieu et surtout, le chien de la maison qui va rassurer le nouvel arrivant, pas l'humain.
Quand je vois la mamie qui a adopté Darling qui est très craintif, elle ne s'est pas posée la question de savoir si elle était å la hauteur ou pas. Enfin, la SPA avait eu la bonne idée de mettre ce pauvre whippet avec du gros chien qui l'empêchait de manger. Il était très maigre. Il y avait donc une situation d'urgence qui limite le temps de réflexion.
Darling est manifestement un trauma. Mais l'est-il à cause de sa vie d'avant le refuge ou l'est-il devenu au refuge 
Bref.
On imagine un trauma avoir peur de tout mais je suppose que ses craintes sont liées à ce qu'il a subi et quelque chose d'imprévu qui n 'a pas de lien avec son traumatisme ne lui fera pas obligatoirement peur. Je me trompe ?

Tout cela dépend des cas. On ne peut absolument pas généraliser.

Oui on ne peut généraliser. Chaque chien est différent de part sa nature et son vécu.

Peter n'avait peur de rien mis à part les humains. Aucun bruit, aucun autre chien, rien.. il est hyper mega zen pour TOUT.. C'est un dominant donc ça aide je pense, mais rien ne lui avait causé de traumatisme sinon l'humain. C'est bien parce qu'il était si parfait et facile pour tout le reste que je me suis dit que j'avais encore une place pour une puce..  

Pedra avait un syndrome de privation en plus de son trauma/humain. Donc elle à l'inverse, mis à part les autres chiens, avait peur de quasiment TOUT.

Deux loulous complètement différents..

Il faut aussi que tu saches que l'optique est de lui ôter ses peurs, Pedra n'en avait quasi plus mis à part celle des humains. Elle restait malgré tout totalement imprévisible car elle avait des idées loufoques et les suivait au quart de tour. Mais un syndrome de privation est différent d'un trauma. Chez elle il m'a été impossible de rendre les humains aussi inoffensifs que les arbres. C'était ancré trop profondément et elle était restée trop chiot dans sa tête. Je pense que chez un humain on aurait parlé de retard mental car son comportement était celui d'un chiot. Asa le savait, elle se comportait avec elle comme elle se serait comportée avec un chiot. Avoir Pedra à mes cotés a été un enchantement, un bonheur de tous les jours. Elle était ma dose de rires quotidiens, ma joie de vivre, mon petit coeur, ma petite fille. Un très très précieux cadeau de la vie.
Qui aurait pû prévoir cela à la voir au début ? Sûrement pas moi.

Tout ça pour dire que tu ne sais pas comment celui qui peut arriver arrivera.. mis à part une grosse discussion avec la FA s'il en a une (ce qui coté sécurité/chats serait mieux). Tu ne sais pas non plus en combien de temps il évoluera ni à quel point. C'est ça adopter aussi.. un saut dans l'inconnu et pour toutes ces raisons on doit se sentir prêt, en avoir envie et surtout y sauter avec tout son coeur. Car quand on aime on est capable de déplacer des montagnes. Et ça c'est valable des deux cotés de la laisse  

Nuico n'est plus à l'adoption. Soit il est réservé, soit il ne sera pas en état de voyager et de rejoindre la France le 15 septembre.
Il y a des portes ouvertes à l'association LSF justement le 15/9, je serais tentée de m'y rendre pour m'immerger dans le monde des galgos ... 3 h 1/2 de route, ça fait un peu loin quand même ... mais c'est tentant.

Si je n'étais pas dans le boost pour que tout soit fini au plus vite je t'aurais bien proposé de faire la route à deux. C'est dommage que ça tombe si tôt.

J'ai vu qu'il y avait eu un record d'abandon chez LSF (tout comme à la SPA, comme d'habitude). Je n'en reviens pas.. ça m'écoeure de voir qu'on peut accueillir un chien déjà possiblement trauma et qu'on n'hésite pas à lui en faire subir un de plus. Je pourrais les secouer ces crétins.

Désolée pour le coup de gueule mais je trouve un tel comportement révoltant.

Oui, cette recrudescence d'abandon est au-delà de ma compréhension. Chez LSF, la dernière en date est une galga, abandonnée comme un vieux sac après 3 ans d'adoption.... 3 ans... j'espère que c'est un mal pour un bien et que ça permettra à cette chienne de trouver l'humain qui sera digne d'elle.  Il faudrait pouvoir faire vivre à celui qui abandonne son animal la souffrance que ce dernier ressent ... peut-être qu'enfin les choses changeraient... c'est un rêve....
Pour les portes ouvertes chez LSF, effectivement ça aurait été sympa... peut-être une autre fois quand tu auras posé tes valises dans ton nouveau chez toi 
Ma réflexion progresse pour l'adoption d'un galgo. Il va sans dire que le premier concerné, un certain Lancelot, est d'accord